MOVING SPORT CAMP 2

L’engouement était au rendez-vous
Après six jours de formation intensive, la deuxième édition du Moving Sport Camp (MSC) a clos ses portes le samedi 31 juillet dernier sur le plateau omnisports du Lycée Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso. De 200 participants en 2020, cette année c’est plus de 250 campeurs qui se sont formés dans les quatre disciplines retenues que sont l’athlétisme, le basket-ball, le floorball et le football. Lors de cette clôture, ils ont eu l’occasion de montrer à leurs parents et invités, les différentes techniques qu’ils ont pu apprendre avec la vingtaine d’encadreurs.
Après 13 éditions sans discontinuer uniquement en basket-ball, l’Association Moving Jeunesse et Sport (AMJS) s’est lancée dans un nouveau défi depuis 2020 : proposer aux jeunes d’autres disciplines sportives. Le pari est tenu. L’engouement autour des quatre disciplines est au rendez-vous. Et mieux, les jeunes ont la possibilité de changer ou d’aller se tester en athlétisme ou au floorball, une nouvelle discipline qui s’apparente au hockey qui est en train de s’implanter au Burkina Faso.
En dehors du break du mercredi après-midi, les pensionnaires du MSC2, ont été au four et au moulin sous la houlette d’entraîneurs expérimentés et déterminés. Dans les quatre types de sports, les techniques fondamentales sont inculquées aux débutants et reprises pour les confirmés qui veulent se perfectionner. C’est la raison d’être de cet événement, donner des bases solides aux jeunes pour en faire des sportifs accomplis.
Si au basket-ball et au football, c’est surtout les passes, dribbles, tirs et défense qui ont été décortiqués, c’est plutôt les foulées, la coordination, l’explosivité qui ont caractérisé l’athlétisme (course et sauts) et les slaloms et contrôles de la balle pour le floorball, le tout conclu par des séances de jeux collectifs.
La formation, malgré l’intensité, s’est déroulée durant toute la semaine dans la joie et la bonne ambiance. Les jeunes filles et garçons sont venus essentiellement de Ouagadougou, de Boussé, de Ziniaré et de la ville d’accueil, Bobo-Dioulasso. A travers la pratique du sport, ils ont fraternisé et se sont épanouis ensemble.
En dehors de ce melting pot, le camp a pu faire vivre l’inclusion réelle entre les pensionnaires. Une trentaine d’athlètes vivant avec une déficience intellectuelle d’une part et atteints de surdité d’autre part étaient parfaitement intégrés dans les différents ateliers et disciplines de leur choix. C’était donc l’occasion de sensibiliser l’ensemble des campeurs et encadreurs sur la question de l’inclusion que chacun devrait adopter.
Pour ce faire, l’AMJS a bénéficié de l’accompagnement de Special Olympics Burkina (SOB), de l’Institut des Jeunes Sourds du Faso (IJSF) et de l’association Signe Sans Frontière (SSF) basée en France.
A la fin du camp, la séparation entre les jeunes a été douloureuse, signe de l’esprit de famille qui a régné durant la semaine. Les jeunes ont souhaité que le camp soit rallongé.
Les organisateurs en tiendront certainement compte. « La prochaine édition réserve de belles surprises pour nos jeunes, nous nous battrons pour rendre chaque édition inoubliable » a promis le promoteur Sylvain Zingué.
Le MSC2 a bénéficié du parrainage de Monsieur Steve Marc Sanon, DG du Fonds national pour la Promotion du Sport et des Loisirs et de Kamou Malo, entraîneur national des Etalons.
Communication/AMJS
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